Gabriella Sanchez est membre du Migration Policy Centre (MPC) de l’Institut Universitaire Européen, où elle dirige le programme de recherche sur le trafic illicite de migrants.
Anthropologue socioculturel issu de l’application de la loi, Dr Sanchez a une expérience directe sur l’étude de la facilitation de la migration irrégulière et des crimes qui y sont associés (trafic de migrants, traite des personnes, enlèvement, extorsion de fonds, escroquerie, falsification, fraude, fraude transnationale, organisations transfrontalières, corruption).
Son travail (réalisé dans les Amériques, en Afrique du Nord, au
Moyen-Orient et en Europe) est reconnu à l’échelle internationale pour son approche
axée sur les droits de l’homme centrée sur la communauté. Il s’appuie sur des
interactions directes et des contributions à la recherche aux côtés de migrants
et de facilitateurs et passeurs, et vise à réduire les écarts entre les
expériences des personnes sur le chemin de la migration et les réponses
politiques qui les ciblent.
Elle a occupé des postes académiques à l’Université du Maryland (START), à
l’Université Hébraïque de Jérusalem, au Wellesley College, à l’Université
Monash, à l’Université Catholique d’Amérique et à l’Université du Texas à El
Paso.
Chercheuse américaine du Fulbright et du Département d’État aux États-Unis
pour la sécurité nationale, Dr Sanchez commente fréquemment les médias
américains et européens et a été consultante auprès de l’ONUODC, de l’OIM, du
CICR et de l’UNICEF, parmi d’autres organisations intergouvernementales. Elle
est l’auteur de Human Smuggling and Fronter Crossings (Routledge 2016)
et corédactrice du numéro spécial 2018 sur le trafic de migrants des Annals de
l’Académie américaine des sciences politiques et sociales.
Dr Sanchez est affiliée à l’Initiative mondiale contre la criminalité
transnationale organisée (GITOC) et éditrice de Border Criminologies, une
plateforme en ligne du département de criminologie de l’Université d’Oxford.
Actuellement, elle est co-partenaire d’une initiative de recherche sur le rôle
des femmes et des jeunes dans le trafic de migrants. Elle mène des travaux sur
le terrain dans le cadre d’un projet financé par l’UE sur le trafic de migrants
en Libye et en Tunisie. Elle prépare actuellement un ouvrage rassemblant ses
travaux sur le terrain avec des facilitateurs de la contrebande à travers le
monde.