Cécile Kyenge, ancienne Ministre italienne de l’Intégration (2013-2014) et membre du Parlement européen (2014-2019).
Première députée noire italienne au gouvernement, elle a marqué l’histoire de son Pays d’accueil. Son engagement en faveur de la défense des droits de l’homme et de la lutte contre le racisme en Italie, ainsi que son expertise dans les politiques de développement international et la démocratie, en font une figure révolutionnaire pour la prochaine génération d’Italiens nés des parents d’origine étrangère. L’un de ses combats est l’instauration du droit du sol en Italie. Mais le projet de loi supprimant le droit du sang, adopté par le Parlement, est enterré par le Sénat en décembre 2017. L’adoption de cette loi, qui aurait accordé la nationalité italienne à quelque 800 000 enfants nés dans la péninsule, a suscité de vifs débats dans le pays. Le « Jus Soli » reste à nos jours un projet de loi figurant dans l’agenda plusieurs gouvernements et reste dans l’attente d’une majorité politique favorable pour son adoption. Elle dénonce, ensuite, l’inaction des États européens face aux naufrages de bateaux de migrants en Méditerranée. C’est durant son mandat au gouvernement italien qu’a vu le jour, en 2013, le projet MARE NOSTRUM, recherche et sauvetage des migrants en détresse en mer, suite au naufrage à Lampedusa de 366 migrants.
En tant que députée européenne (2014-2019), elle a apporté une contribution remarquable à l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D), à la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) et à la commission du développement (DEVE).
Elle a également été vice-présidente de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE et coprésidente de l’intergroupe antiracisme et diversité du Parlement européen (ARDI).
Co-rapporteur pour la résolution KYENGE/METSOLA du Parlement européen sur la situation en Méditerranée et la nécessité d’une approche holistique à la migration, elle a également donné sa contribution à nombreux dossiers sur la politique migratoire. En 2015, 2016 et 2018, elle a été nommée observatrice en chef des missions d’observation électorale de l’UE au Burkina Faso, en Zambie et au Mali. Elle faisait également partie de la délégation du Parlement de l’UE pour les missions d’observation électorale de l’UE au Nigeria, Haïti, Gabon et Gambie.
En 2019, elle a été nommée rapporteur fictif pour la résolution du Parlement européen sur les droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine en Europe.
Actuellement, consultante sur les politiques de développement et médecin leader dans la lutte contre le COVID-19 en Italie.
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